dimanche 9 mai 2010

"J'ai beau être matinal, j'ai mal", chantait en chevrotant un épigone quebequois de Julien Clerc en 1979. Nous, ça va.




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Départ matinal

"J'ai beau être matinal, j'ai mal", chantait en chevrotant un épigone quebequois de Julien Clerc en 1979. Nous, ça va.




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vendredi 26 mars 2010

Jardins de l'Alcazar

Ce matin, nous sommes allés visiter l'Alcazar et ses jardins. Magnifique! Ici aussi, citronniers, orangers, bassins et fontaines, allées de buis dessinées au cordeau, qu'animent les formes tortueuses et graciles des oliviers et des arbres de Judee en fleur, sous des terrasses et de grands poivriers. Des jardins a étages. Comme c'est beau.




Premier jour à Cordoue

La nouvelle auberge n'a pas le wi-fi, et nous avons donc un jour de retard sur le blog. Hier matin, nous sommes allés visiter, en arrivant à Cordoue, le musée des trois cultures, situé dans une tour au bout du pont romain, à l'entrée de la ville. Très bien fait, le musée explique la période de cohabitation pacifique des musulmans, juifs et chrétiens à Cordoue et la période de Renaissance qui apparaît ici à la faveur de ces échanges tolérants, au XIIe siècle. Les maquettes des principaux édifices arabes sont particulièrement impressionnantes.



La ville est très belle, ancienne, faite de petites rues piétonnes tournant en dédale autour de l'ancien centre et de la Mesquita, la grande mosquée cathédrale symbole de toute la période. C'est un exemple unique de mélange des cultures et de tolérance religieuse. Les piliers et les arcs de la mosquée ont été conservés et intègres à l'architecture de la cathédrale.


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jeudi 25 mars 2010

Départ pour Cordoue

Le temps se couvre sur Seville. Nous partons ce matin pour Cordoue (Cordoba), où nous arriverons avant le déjeuner. Tout va bien. Les Espagnols sont encore rentrés à quatre heures du matin. Ils sont forts, ces Espagnols.


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mercredi 24 mars 2010

journée Toros !


Toros ! Olé ! C'est comme ça, figurez-vous, qu'on dit taureau en espagnol. Quelle langue amusante. Mais avant d'en arriver aux arènes, nous sommes passés par la cathédrale. Ce matin. La Giralda, qu'on l'appelle. M. Berthet était le seul à rire en disant que ça devrait s'écrire avec un "y", tellement ça tourne. C'est une matière amusante, le français.

Bon, trève de plaisanteries. C'était impressionnant. Tellement grand, et haut, et large, et profond, et tout, qu'on n'en voyait pas le bout. On nous a dit que c'était "gothique". Les voûtes croisées en arcs, les plafonds et les chapiteaux de colonnes sculptés, la disposition des chapelles. Les profs en parlaient à leur aise, nous disant que ça se reconnaissait tout de suite, mais nous, on n'était pas nés, au XIIè siècle. Enfin, il y avait aussi des orgues, incroyables, très grands, vraiment très grands, comme une flûte de pan pour le géant vert. Et puis aussi le tombeau de Christophe Colomb. Un des deux. Non qu'il y eût deux Christophe Colomb, mais il y a un autre tombeau en République Dominicaine, paraît-il. C'est tout de même bizarre, qu'on ait sorti Yves Montand de son caveau pour une histoire d'héritage et qu'on n'arrive pas à se mettre d'accord sur Christophe Colomb. Après le bas de la cathédrale, on est monté dans la tour. C'était un ancien minaret, reconverti en clocher. Mais il paraît que les minarets, c'est un truc qu'on a inventé pour copier les clochers. Les trois cultures, quoi. Allez vous y retrouver. J'ai bien compté les étages. Il y en avait 47. Quand on est arrivés en haut, on voyait toute la ville, c'était magnifique. A ce moment de la journée, il faisait encore beau.

On était bien fatigués, alors on a essayé de repérer le Burger le plus proche, d'en-haut, et puis, malins, on s'est assis en attendant que les profs se fatiguent aussi. Cette fois, les sandwiches étaient aux oeufs et aux frites molles. Mme Van Wijk, elle disait "tortilla con patatas", et au début on a cru qu'elle cherchait une embrouille avec une dame qui bouchait la sortie.

L'après midi, on a filé vers les arènes, parce qu'on n'était pas en avance sur le planning. On s'était beaucoup assis. C'était très beau. On nous a tout expliqué très vite. Les jours de tauromachie, la succession des matadors, picadors, banderillators, tous les moyens de pigougner le taureau pour bien l'énerver et le faire courir en pleurant comme une espagnole. Les arènes de Séville peuvent contenir 14000 personnes. Même le roi vient de temps en temps. Il est là demain pour récompenser le meilleur étudiant d'Espagne, qui va gagner 3000 E et un bisou du roi. La classe! Nadjid nous demande de dire que c'était vachement bien de découvrir comme ça une autre culture et des pratiques qu'on ne connaissait pas du tout, que c'est une façon de s'ouvrir au monde. Je crois qu'il fait un peu de lèche. Et puis, "vachement bien", pour la tauromachie...

En fin de journée, nous avons essuyé une averse, comme dit Mme Party. Elle a bien de la chance, Mme Party, d'essuyer les averses, parce que nous, on a trouvé que ça mouillait pas mal. On s'est caché sous un porche, et puis c'est passé. On commençait à être un peu fatigués quand on est allé au parc Geronimos, où on a pu s'asseoir sur plein de bancs différents, où il y avait des mosaïques représentant les grandes villes d'Espagne. Nous, on s'est assis sur Cordoba. Demain, c'est là qu'on va.